Publié dans Politique

Tests Covid-19 - Attention aux faux négatifs !

Publié le mardi, 02 mars 2021


 La période de prélèvement effectué à une personne suspecte d’être porteuse du Sars Cov-2 associé à la Covid-19 demeure très importante. Un test réalisé trop tôt peut délivrer des résultats négatifs, car la charge virale est trop faible. Si c’est trop tard, le virus pourrait disparaitre. Des explications apportées par le Professeur Zely Arivelo Randriamanantany, Directeur général des fournitures de soins auprès du ministère de la Santé publique répondant aux questions posées autour de la crédibilité des dépistages Covid-19 à Madagascar.  « Il existe un risque élevé de faux négatifs. Lorsqu’un test PCR est réalisé trop tard, le virus ne peut plus être détecté à partir d’un prélèvement. C’est parce que la présence du virus dans l’organisme ne dure que 7 à 10 jours», a-t-il précisé.
Rappelons-nous qu’une source à Nosy-Be nous a affirmé la semaine dernière que des individus, avec une persistance de symptômes très évocateurs, ont obtenu à trois reprises des résultats de test PCR négatifs. Heureusement, leurs médecins traitants leur ont prescrit les médicaments sans être déclarés positifs afin d’éviter la contamination à d’autres personnes.
Toujours dans son intervention, ledit professeur a insisté que tout se base sur la suspicion clinique. Ce qui fait que l’infection par le Sars-Cov-2 ne doit pas être exclue sur la base d’un test PCR négatif. Les médecins doivent opter immédiatement au traitement adapté. C’est la complication c’est-à-dire la difficulté respiratoire qui demeure mortelle. C’est pour dire aussi que ce n’est pas le virus qui représente un réel danger mais la capacité de l’organisme à le combattre.
A Madagascar, le test PCR sur prélèvement au niveau nasal demeure la référence dans le dépistage et le diagnostic de la Covid-19. En outre, d’autres analyses sont aussi efficaces même à quelques dimensions inférieures. Le test de diagnostic rapide (TDR) à détection des antigènes rivalise par exemple le test PCR. Cependant, il est moins sensible en détectant moins les sécrétions du virus. A cela s’ajoute le TDR des anticorps. Il faut quand même retenir que ces analyses représentent une complémentarité à ne pas minimiser.
K.R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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